Pour un projet immobilier à Tours-Nord ou des travaux de rénovation afin d’agrandir un immeuble, la surélévation peut être une solution afin de combler un manque de logements en centre-ville. Une possibilité qui apporte une vraie plus-value à l’immeuble mais qui est également très encadrée.

Surélever un immeuble à Tours-Nord

En ville, les mètres carrés habitables sont des biens précieux. A l’instar d’une extension de maison par le haut, la surélévation d’immeuble permet d’augmenter la surface disponible sans avoir besoin d’agrandir l’emprise au sol du bâtiment. Surélever un immeuble en copropriété pour aménager des combles ou ajouter un ou plusieurs étages permet également d’augmenter la valeur générale du bien. Une plus-value qui profitera ainsi à l’ensemble des propriétaires.
Dans le cas d’un bien immobilier en copropriété, le projet de surélévation  de l’immeuble peut aussi être l'occasion de faire ravaler la façade en optant dans le même temps pour une isolation par l'extérieur afin d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment. Pour les propriétaires, la création de nouveaux lots de copropriétés permet également de réduire la part des charges dues, et d’apporter de nouveaux fonds via la vente des nouveaux lots.
Toutefois, pour ajouter un ou plusieurs étages à un immeuble de ville, les démarches doivent doit être accompagnées par des professionnels du bâtiment, en particulier un architecte. Si le projet est initié par les propriétaires du dernier étage, la décision finale appartient ensuite à l’ensemble de la copropriété, qui décidera du sort du projet en assemblée générale.

Surélever un immeuble : que dit la loi ?

Si le projet est initié par les propriétaires du dernier étage, la décision finale appartient ensuite à l’ensemble de la copropriété, qui décidera du sort du projet en assemblée générale. Si l’immeuble est situé dans un périmètre de DPU (Droit de Préemption Urbain), alors la loi Boutin du 25 mars 2009 stipule que le vote sur le projet de surélévation de l’immeuble est soumis à la validation de la majorité simple des copropriétaires. Une fois validée sur le fond, la surélévation de la construction du bâtiment doit ensuite être étudiée pour évaluer sa faisabilité. Une étape fondamentale qui doit être confiée à un architecte afin de respecter les normes de construction, et le Plan Local d’Urbanisme en vigueur dans la commune.
Outre la loi surélévation d’immeuble Boutin, la législation sur les surélévations d’immeuble est également régie par la loi Alur du 24 mars 2014. Une loi qui est favorable à ce type de travaux, et qui a assoupli certaines règles concernant les extensions verticales des immeubles. C’est notamment la loi Alur qui permet de valider le projet via le vote positif de 2/3 des copropriétaires, ou de la majorité à 51 % dans le cas d’un immeuble en DPU. La Loi Alur , si elle a fait perdre aux propriétaires du dernier étage existant leur droit de blocage du projet, elle leur permet d’être prioritaires sur l’achat des lots nouvellement créés.
Les travaux peuvent ensuite  être pris en charge par le syndic de copropriété, que ce soit au niveau financier (sauf si la démarche est à l’initiative du seul et unique propriétaire du dernier étage) comme en termes de responsabilités, ou être délégués à un maître d’ouvrage extérieur.

Pour tous vos projets de rénovation de maison ou d’extension comme la surélévation d’un immeuble en Indre-et-Loire (37), votre courtier en travaux de La Maison des Travaux Tours-Nord vous accompagne et vous conseille.